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10/02/23 Articles

La Fondation Tres Culturas a commémoré la Journée de la Mémoire de l’Holocauste et pour la prévention des crimes contre l’humanité

Le 30 janvier, la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée a organisé un événement émouvant à l’occasion de la commémoration

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La Fondation Tres Culturas a commémoré la Journée de la Mémoire de l’Holocauste et pour la prévention des crimes contre l’humanité

Le 30 janvier, la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée a organisé un événement émouvant à l’occasion de la commémoration internationale de la Journée de la Mémoire de l’Holocauste et pour la prévention des crimes contre l’humanité, date proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en mémoire de la libération, le 27 janvier 1945, du camp d’Auschwitz-Birkenau.

Cet événement s’est déroulé en présence des deux co-présidents de la Fondation, André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi du Maroc, et Antonio Sanz, conseiller à la Présidence, Intérieur, Dialogue social et Simplification administrative de la Junta de Andalucía. Aux côtés d’importantes autorités et de représentants des différentes confessions religieuses, l’événement a également réuni un public, dont un grand groupe d’élèves du Secondaire qui, par leur présence, ont renforcé l’idée de la nécessité de se souvenir et d’apprendre l’histoire. pour empêcher que des horreurs comme l’Holocauste ne se reproduisent.

Parmi les autorités qui nous ont accompagnés, il convient de mentionner le président du Parlement andalou, Jesús Aguirre; Ricardo Sánchez Antúnez, délégué du Gouvernement de la Junta de Andalucía; le Consul général du Maroc à Séville, Sidi Sidi Abbah; Noa Hakim, de l’ambassade d’Israël à Madrid; Tomás Burgos, sous-ministre de la Présidence, Intérieur, Dialogue social et Simplification administrative de la Junta de Andalucía; Isaac Benzaquén, président de la Fédération des communautés juives d’Espagne; Jaime Moreno Bau, directeur du Centre Sefarad-Israël; Enric Millo, secrétaire général pour l’Action Extérieure et l’Union Européenne de la Junta de Andalucía; Aziza Bennani, vice-présidente de la Fondation Trois Cultures; Khalid Nieto, président de la Fondation Mosquée de Séville; et Gabriel Sánchez, délégué œcuménique de l’archidiocèse de Séville.

Le moment le plus émouvant de la matinée, avec la cérémonie d’allumage des bougies à la mémoire des victimes du génocide nazi, est venu avec le témoignage d’un survivant de l’Holocauste: Robert Wolfberg (Berlin, 1940). Son histoire, construite à partir des souvenirs de ses parents, a secoué toutes les personnes présentes. Jusqu’au milieu de 1943, son père travaillait chez Siemens à Berlin. Lorsque leurs grands-parents paternels ont été capturés et assassinés dans un camp d’extermination, les contacts de leur père les ont prévenus et ils ont réussi à s’enfuir et à se cacher dans le sous-sol de la maison du village de leurs grands-parents maternels, où ils sont restés cachés pendant deux ans. Dans la dernière étape, ils se sont retrouvés avec peu de fournitures et les grands-parents ont essayé d’acheter dans différents magasins à l’extérieur de la ville afin de ne pas faire soupçonner qu’ils les cachaient au sous-sol. Son père avait l’habitude de sortir la nuit pour chercher de la nourriture dans les champs.

En mai 1945, les troupes russes ont libèré la ville. Le père a d’abord été fait prisonnier par l’armée russe parce qu’il était allemand, mais il a demandé à parler à un officier juif et après avoir eu une conversation avec lui en yiddish, il a réussi à être libéré et à obtenir un laissez-passer. Ses parents ont décidé alors de quitter l’Allemagne au plus vite. Au bout d’un moment, grâce à un visa obtenu à Paris, ils ont pu émigrer au Chili et en 1961 toute la famille s’est installé en Israël, où Wolfberg a quatre enfants et neuf petits-enfants.

Après son témoignage, l’animatrice de l’acte, Varda Fiszbein, a récité en hébreu et en espagnol un poème faisant allusion à la Shoah, puis six bougies ont été allumées en l’honneur des plus de huit millions de personnes assassinées par le régime nazi. Les responsables de l’allumage des bougies étaient Isaac Benzaquén, président de la Fédération des communautés juives d’Espagne; Enric Millo, secrétaire général pour l’Action Extérieure et l’Union Européenne de la Junta de Andalucía, et Concepción de Santa Ana, directrice de la Fundación Trois Cultures; Jaime Moreno Bau, directeur du Centre Sefarad-Israël; Robert Wolfberg, survivant de l’Holocauste, et Noa Hakim, porte-parole de l’ambassade d’Israël à Madrid; Jesús Aguirre, président du Parlement andalou; et les présidents de la Fondation, Antonio Sanz, ministre de la Présidence, de l’Intérieur, du Dialogue social et de la Simplification administrative de la Junta de Andalucía; et André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi du Maroc.

L’événement était accompagné par l’accompagnement musical d’un quatuor à cordes de la Fondation Barenboim-Said qui a interprété la pièce Enigma Variations n° 9 ‘Nimrod’ pour quatuor à cordes d’Edward Elgar.