Le 21 mars de chaque année est célébrée la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies. Pour cette raison, la Fondation des Trois Cultures et la CEAR (Commission espagnole pour l’aide aux réfugiés), organisent conjointement une activité pour les centres éducatifs.
Après une visite au siège de la Fondation, les courts métrages seront projetés : Clôtures, de Ousmanou Biaback Anonog, et Se faire attraper en train de danser, avec un scénario de Josemari Martínez pour Ana del Arco et Francisco Tejero. Après le visionnage, il y aura un débat sur le fléau du racisme dans la société d’aujourd’hui.
…Personne n’a le droit d’humilier une autre personne. De l’humilier à cause de sa couleur de peau, de sa langue ou de son accent, de son lieu de naissance, de ses habitudes de vie, de ses origines et ses traditions. Et encore moins, bien sûr, à cause de sa pauvreté ou de son impuissance qui lui fait chercher refuge parmi nous. La race la plus détestée, la plus persécutée et la plus discriminée est la race des pauvres… Il existe de nombreuses identités culturelles, mais la seule identité civilisée qui compte est l’identité humaine. Ce qui nous rend humain, c’est le traitement humain. Vivre civilisé, c’est vivre avec les différences. Nous devrions en informer les enfants avant qu’il ne soit trop tard.
Fernando Savater. Avant-propos au livre de Tahar Ben Jelloun Papa, c’est quoi le racisme ?