Il convient de souligner, le curieux début du cinéma iranien, quand en 1900, lors d’un voyage en Europe, le Shah d’Iran Mozaffar al-Din Shah Qajar assiste à la projection d’un film cinématographique à Contrexéville (France) et fut tellement impressionné, qu’il ordonna à son photographe d’acheter une caméra Gaumont. Dés lors, il encouragea le cinéma en Iran, en produisant des films, construisant des salles du cinéma et doublant de nombreux films français au persan.
Tout cela explique la présence de nombreuses productions iraniennes dans les festivals les plus élitistes, où souvent elles remportent un grands succès.
Nous remarquons à titre d’exemple l’admiration que porte Victor Erice à Abbas Kiarostami qui a abouti dans l’exposition ‘Correspondances’, qui reproduit en format audiovisuel un échange des lettres, entre ces deux grands réalisateurs, et montre ainsi l’aspect le plus visible de ce cinéma que certains appellent la Nouvelle Vague iranienne.
Dans ce cycle nous accueillons quatre films qui peuvent être considérés comme des joyaux du cinéma iranien. Comme vous pouvez voir au cours de ce cycle, le cinéma iranien détient de nombreux trésors cachés que la Fondation des Trois Cultures sera heureuse de vous montrer.
Programation
– Le mardi, 3 novembre. 20.30h
Si loin Si proche (Kheili dour, kheili nazdik)
Seyyed Reza Mir-Karimi. L’Iran, 2005, 121 minutes.
-Le mardi, 10 novembre. 20.30h
Un morceau de sucre (Ye habe ghand)
Seyyed Reza Mir-Karimi. L’Iran, 2011, 116 minutes.
– Le mardi, 17 novembre. 20.30h
Or et de cuivre. (Tala va mes, 2011)
Homayoun Assadian. L’Iran, 2011, 97 minutes.
– Le mardi, 24 novembre 2015. 20.30h
Le puits de la peinture (Howze naghashi, 2013)
Maziar Miri. L’Iran, 2013, 90 minutes.
Entrée libre avec capacité limitée.
En collaboration avec l’ambassade de la République islamique d’Iran.